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jeudi 14 juillet 2016

Avignon OFF

Voilà plusieurs jours que je me promène dans le festival OFF d'Avignon. Que la ville soit devenue pour quelques jours le plus grand théâtre du monde, cela ne fait aucun doute. Pour qui ne connaît pas Avignon, il faut imaginer des affiches partout, sur le moindre poteau, la moindre balustrade, la moindre grille, le moindre volet, le moindre tronc d'arbre. On ne peut pas faire un pas sans être abordé par les "tracteurs" des différents spectacles. Pas d'agressivité, pas de haine ou de jalousie. On discute les uns avec les autres, on se replie sans difficulté et sans hargne devant le refus.

Non, ce qui m'étonne le plus ce n'est pas de voir que se cotoient des spectacles certes très variés, qu'on pourrait croire inconciliables : boulevard (du plus classique au plus populaire), de la danse, de la poésie, théâtre à texte, grands classiques.... mais que le OFF est devenu pour certains théâtres conventionnés et pour certains comédiens très reconnus (je ne parle pas de leur renommée mais de leur talent), le seul endroit pour exister à Avignon.

A preuve deux spectacles vus aujourd'hui : une création du Théâtre du Nord et une pièce avec NIcolas Vaude. Spectacles auxquels je vais consacrer un article.

Se pose aussi l'absence depuis plusieurs années d'anciennes têtes d'affiche du IN et qui continuent glorieusement leur parcours ailleurs qu'en Avignon.... Quels sont les critères de choix du festival IN, quel public cherche-t-il vraiment ?