Comment parler d'une expérience comme
celle-ci. Il faudrait dire et en même temps mesurer toute parole
parce que l'effet de surprise est une des clefs de cette
performance. Allez, le mot est lâché : « performance ».
C'est un de ces inclassables qui restent en vous longtemps après.
L'idée : quelque chose en rapport
avec le vent. (une version réduite plus adaptée au jeune public –
en réalité les 25 premières minutes de la version intégrale qui,
elle, dure 50 minutes – s'appelle l'après-midi d'un foehn.)
Le concept une
toute petite jauge, autour d'un espace de jeu, à 360° et le
souffle, celui qui soulève les vieux papiers pour leur donner vie,
celui de la vie et du premier cri, celui qui nous manque ou qui crée
des images les nuits de tempêtes...
Vous voilà peu
éclairés. J'ai une double raison de vous laisser dans le flou :
c'est irracontable (comme le spectacle évoqué dans un des tout
premiers articles autour d'un immense tissu vivant), et je ne veux
pas vous dévoiler ce qu'il faut vivre émotionnellement dans une
découverte personnelle.
J'ai failli louper
le spectacle, trop peu médiatisé.... Cela aurait été une grande
erreur. Je ne regrette qu'une chose : il n'y avait qu'une seule
représentation disponible... Je reste sur mon besoin de retrouver ce
que j'ai vécu pendant les 50 minutes et que je n'ai pas su retenir..
Ne trichez pas !
Il y a certainement des photos sur Internet, mais elle ne sont que
papier, il leur manque la chair et le souffle.