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lundi 18 mai 2015

ça n'langage que moi (et moi donc)

Je reprends l'article écrit il y a maintenant 2 jours. Entre temps j'ai relu le recueil 3 fois...
Je peux en parler un à la fois un peu de recul et une meilleure maîtrise.
Je confirme : étonnant. Épicurien, plus épicurien que jamais. Erudit comme toujours, plein de gouaille et d'invention. De l'humour en veux-tu en voilà...
Les inconditionnels vont retrouver les aphorismes et les interprétations latines (mais ne dit-on pas dans qu'une traduction est une trahison).
La prose poétique foisonne de trouvailles.
Les titres eux-mêmes constituent un poème quand on enchaîne leur lecture.
Le plus original est la rencontre d'un autre Jean-Pierre Verheggen (pas un inconnu, il pointait parfois le bout de son nez- il aurait j'en suis sûre trouvé une formule plus ... )je disais donc pointait son nez dans On n'est pas sérieux quand on a 117 ans  et dans Arthaud Rimbur. On le découvrait davantage à la fin de Poet'ben qu'oui, poet'bien qu'non. 

Merci M. Verheggen de ces textes si sensibles et secrets.