Je
reprends l'article écrit il y a maintenant 2 jours. Entre temps j'ai
relu le recueil 3 fois...
Je
peux en parler un à la fois un peu de recul et une meilleure
maîtrise.
Je
confirme : étonnant. Épicurien, plus épicurien que jamais.
Erudit comme toujours, plein de gouaille et d'invention. De l'humour
en veux-tu en voilà...
Les
inconditionnels vont retrouver les aphorismes et les interprétations
latines (mais ne dit-on pas dans qu'une traduction est une trahison).
La
prose poétique foisonne de trouvailles.
Les
titres eux-mêmes constituent un poème quand on enchaîne leur
lecture.
Le
plus original est la rencontre d'un autre Jean-Pierre Verheggen (pas
un inconnu, il pointait parfois le bout de son nez- il aurait j'en
suis sûre trouvé une formule plus ... )je disais donc pointait son
nez dans On n'est pas sérieux quand on a 117 ans et
dans Arthaud Rimbur. On le découvrait davantage à la
fin de Poet'ben qu'oui, poet'bien qu'non.
Merci
M. Verheggen de ces textes si sensibles et secrets.